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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 00:20

cqvnfcqnv-300Le refus de la municipalité du Malzieu, il y a peu, de faire accéder au tout à l’égout les habitants du haut de Verdezun alors qu’il suffisait d’en poursuivre l’installation faite à quelques centaines de mètres de là dans le nouveau lotissement aurait dû nous alerter. Il ne s’agissait que d’un hors-d’œuvre ! en quelque sorte une déclaration d’intention : restez dans votre merde (c’est le cas de le dire) on ne va pas tarder à vous en amener d’autres ! Et pour commencer, une deuxième antenne, 35 mètres de haut, le bruit quand il fait du vent, les ondes de radiotéléphonie que les opérateurs garantissent sans danger (ben voyons) oubliant de dire qu’aucune assurance n’accepte de les couvrir au cas où … elles seraient dangereuses ! Le saccage de Verdezun est-il inéluctable ? Certains pourraient l’imaginer, en lisant dans la défense avancée par la municipalité du Malzieu et ses avocats pour vouloir implanter, en dépit du bon sens, une deuxième antenne sur la colline de Verdezun : le site présente l’avantage d’avoir déjà une antenne donc cela évitera de disséminer les antennes : concentrons la pollution ! Nous voilà prévenus !  A quand la déchèterie, une usine d’incinération, des éoliennes, un héliport, un zoo, un circuit automobile, un parc Astérix  (pour Disneyland c’est en bas à l’entrée du bourg du Malzieu…) ?!
Aidez-nous à débarrasser Verdezun de sa première antenne qui gâche le paysage, gâche la tranquillité et le cadre de vie des habitants !
Aidez-nous à empêcher la construction d’une deuxième antenne !

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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 09:52

Verdezun, novembre 2010

Un blog sur Verdezun, petit hameau paisible du nord de la Lozère surplombant les superbes gorges de la Truyère, quelle étrange idée!
Depuis plusieurs mois la révolte gronde dans la minuscule communauté des habitants: le conseil général soutenu par la mairie de la commune (Le Malzieu-ville) a décidé d'implanter une antenne relais de téléphonie mobile de 35 mètres de haut au coeur même du hameau de Verdezun, à moins de 50 mètres des premières habitations. Face au silence et à l'absence de concertation des autorités locales, les habitants se sont regroupés pour déposer un recours en annulation auprès du tribunal administratif. Au lieu d'attendre la décision de ce dernier le maire redouble d'ardeur probablement mu par l'idée "construisons cette antenne, après ce sera une autre histoire de me la faire démonter!". Un référé est en cours pour stopper les travaux, la mairie et le conseil général essayant au passage d'étrangler les habitants de Verdezun en demandant au tribunal de les condamner à 10.000€ d'amende. Absence de dialogue et pouvoir du fric, quelle banale histoire de nos jours!

Ce blog ne prétend pas refléter la pensée de la totalité des Verdezunois (j'invente ce mot peut-être!), et s'il est à la base le fruit de mes libres réflexions, il n'aspire qu'à devenir un espace ouvert aux contributions de tous ceux qui se sentiront concernés par la défiguration d'un lieu chargé d'histoire et empreint d'une indéniable beauté naturelle,  et à tous ceux qui voudraient soutenir la lutte des habitants d'aujourd'hui pour que leur soit appliqué le plus basique principe de précaution concernant les radiations des émetteurs de radiotéléphonie mobile et autres ondes radioélectriques.

Décembre 2010

Le référé est perdu; la justice administrative a condamné les habitants de Verdezun a payer 800€ aux administrations municipales et départementales. La lutte continue comme vous pouvez le constater dans ces colonnes!

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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 16:50

INVITATION nous vous prions de bien vouloir assister à cette réunion

LES OPÉRATEURS DE TÉLÉPHONIE  MOBILE  ONT-ILS PLUS DEPOUVOIR  QUE   LES MAIRES ? Une première en Rhône Alpes, Ecully 69130

Réunion de travail pour les Élus et Maires confrontésà l’implantation d’antennes-relais sur des terrains privés

Le vendredi le 15 avril 2011, 16hà21 h 20 h 30 Cocktail- collation

   EM LYON  Grand Amphithéâtre   bâtiment A  rez de chaussée

Réunion Campus de Lyon Ecully

Renseignements /organisation  ccarra

23 Avenue Guy de Collongue

Tous courriers à CCARRA réunion Maires

69134 Ecully cedex France

BP.4466 -69241 LYON Cedex 04

Tél : +33 4 78 33 78 00                                                  

Tél: 06 47 58 41 88                        

 

Carte d'invitation personnelle  contrôlée et demandée à l'entrée,

public  sélectionné faire la demande à reunion.maires@gmail.com ou à l'adresse ci-dessus

Madame, Monsieur............................................................................................................................ …............................................................................................................................................................. Assistera N'assistera pas Sera représenté par …........................................................................................................

Veuillez avoir l'obligeance de retourner cette carte réponse pour confirmer votre présence afin de recevoir votre invitation personnelle avant le 10 Mars 2011 à l'adresse organisation ci-dessous

 

 

ccarra-(Coordination Citoyenne Antennes Relais Rhône Alpes) 16 Grande Rue de la Croix rousse 69004 – LYON

Association Loi 1901-N° W691074976 -LYON – Mail:ccarra.asso@gmail.com.Tél:-06 47 58 41 88

 


 

Des maires témoignent constamment que les règles d'implantations d'antennes  relais de téléphonie mobile ne sont pas respectées :

Le but de cette réunion est d’établir une règlementation identique à toutes les communes et de transmettre au gouvernement ou à son représentant présent

dossiers d’information incomplets ou présentés avec retard,
absence d’information préalable, pour la population
défaut de présentation d’un schéma de déploiement prévisionnel,
absence d’examen par l’Instance Départementale de Concertation,
commencement des travaux avant la fin du délai d’affichage et d’opposition,
mise en place d’antennes sans attendre la conclusion des recours portés auprès des tribunaux,
implantation sur des zones protégées et proches de sites sensibles (écoles)
absence de couverture des risques par les assurances.
Absence de preuves sur l'innocuité des champs électromagnétiques pulsés, sur l'homme, l'enfant, l’animal, la faune, la flore.
On peut également relever l’ignorance des études et conseils venant de l’Observatoire national de la sécurité des établissements scolaires et d’enseignement supérieur, évoquant la crainte que les enfants qui n’ont pas achevé leur maturation biologique soient particulièrement vulnérables. Constatant qu’ils n’ont pas toutes les cartes en main pour répondre à l’inquiétude des riverains dans un domaine où les avis contradictoires des experts nourrissent un sentiment d’insécurité, de nombreux maires sont ainsi dans l’attente d’une nouvelle réglementation rapide et claire, avec des outils juridiques leur permettant de mieux appliquer le principe de précaution inscrit dans le Traité de Nice depuis décembre 2000 et dans la Constitution depuis février 2005.Présents à cette réunion sur invitation personnelle (qualité et identité révélées début Mars 2011)

–Sénateurs, Députés, Maires de Rhône-Alpes, et autres départements. Présidents ou Représentants d’associations concernées, Présidents ou Représentants de chaque parti politique, Avocats et juristes accompagnants.-Scientifiques (qualité et identité pas encore confirmées) -public sélectionné

 

 

 

 

ccarra-(Coordination Citoyenne Antennes Relais Rhône Alpes)-BP.4466 -69241-LYON Cedex 04

Association Loi 1901-N° W691074976 -LYON – Mail:ccarra.asso@gmail.com.Tél:-06 47 58 41 88

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 18:43

 (riirem

Centre de Recherche et d’Information Indépendantes Sur les Rayonnements Electromagnétiques

Téléphones mobiles et antennes relais

Quels risques réels pour les biens et les personnes ? Quelles directives réalistes pour l’avenir ?

par Pierre Le Ruz, Dr en Physiologie Président de la Commission Scientifique du (riirem 11 rue Edith Piaf 72000 Le Mans Tel/Fax 00 33 2 43 21 18 69 contact@criirem.org

Aujourd’hui, avec les progrès de la technologie et les besoins sans cesse accrus en énergie électrique, l’exposition aux rayonnements a terriblement augmenté. Aussi des questions cruciales se posent concernant les limites de sécurité tant pour les matériels que pour la santé.

1/ des bilans exhaustifs réalisés dès 1980 à partir des études scientifiques et militaires sur les risques afférents aux Rayonnements Non Ionisants (RNI) ont révélé des effets nocifs sur les biens et les personnes provoqués par l’exposition tant aux ondes d’Extrêmement Basse Fréquence (EBF ou ELF) qu’aux ondes Radio Fréquences (RF) et Hyperfréquences (HF).

Depuis dans le domaine de la technologie des communications micro-ondes ou hyperfréquences, afférents aux téléphones mobiles et aux antennes-relais, il s’est avéré que plus de 400 études internationales ont mis en évidence des risques pour la santé des utilisateurs de téléphones portables et des riverains d’antennes relais. Il suffit pour s’en convaincre de citer la chronologie des travaux connus par tous les spécialistes : FRITZE (1997), LIAKOURIS (1998), LAI (1993), OFTEDAL (2000), CARLO (2000), LEBEDEVA (2001), HINRIKUS <2001), SANDSTROM (2001), BALZANO (2002), HAMBLIN (2002), HUBER (2002), MICHELOZZI (2002), SANTINI (2002, 2003), WILEN (2003), SALFORD (2003), ADLKOFER (2004), LONN (2004), WOLF (2004), ABURUKEN (2005), STEWART (2005), HARDELL (2006), HUTTER (2006), SCHUZ (2006)...

 

La synthèse de toutes ces études fait ressortir que l’épidémiologie, ainsi que l’expérimentation in vivo et in vitro, démontrent principalement quel’exposition à certains rayonnements d’Extrêmement Basses Fréquences(EBF ou ELF) peut augmenter les risques de leucémie infantile et qu’il existe aussi des risques accrus de tumeurs cérébrales suite à une utilisation à long terme des téléphones portables.

De plus ces travaux réactualisent un concept de médecine aéronautique etspatiale, le syndrome des micro-ondes ou des hyperfréquences, objectivé par des troubles neuro-endocrino-immunitaires (atteintesasthéniques, dystoniques, cardiovasculaires, diencéphaliques, cutanés, des organes des sens...) associés à des effets promoteurs et copromoteurs decancers (leucémies, tumeurs cérébrales, astrocytomes...)

Enfin des études en laboratoire sur la cancérogénèse ont mis en évidence que l’hypersensibilité aux champs électromagnétiques serait due en partie à une prédisposition génétique.

2/ dans de nombreux pays, de nombreux médecins et scientifiques ontmanifesté publiquement leurs inquiétudes au regard des pathologiesdéveloppées par certains patients riverains d’antennes relais et utilisateursde téléphones portables. Citons ici pour mémoire :

-l’appel de Salzbourg (Autriche), en 2000

-l’appel de Fribourg (Allemagne), en 2002

                - la résolution de Catania (Italie), en 2002

                - l’appel de Bamberg (Bavière), en 2004  -l’appel d’Helsinski (Finlande), en 2005  -l’appel d’IDEA, association de médecins irlandais, en 2005

 

-le rapport Stewart, et ses déclarations dans le Times (Angleterre), en 2005

-l’appel de l’Australian Center for Radiofrequency Bioeffects Research (ACR8R),  en 2005 -l’appel du Comité National Russe pour la Protection contre les Radiations  Non-Ionisantes (RNCNIRP), en 2005

-le manifeste de la Dutch Platform for Health and the Environnement (Pays-Bas)   en 2005

- la résolution de Benevento (Italie), en 2006

Tous demandent, en raison des signes précoces d’atteintes sanitaires et de l’absence de consensus scientifique sur l’innocuité des technologies de communication hyperfréquences ou micro-ondes, l’application du principe de précaution et du principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable) déjà préconisés par la résolution A3-0238/94 du rapport Paul Lannoye en 1994 et du rapport Gianni Tamino en 1998.

3/ De graves dysfonctionnements des institutions gouvernementales de sécurité sanitaire remettant en cause les expertises officielles tendant à conclure à l’innocuité de la téléphonie mobile et des antennes-relais ont été récemment révélées au public. A ce sujet, en France, il faut ici rappeler les faits suivants:

                - en 2003, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement (AFSSE) présente un rapport qui conclut à l’innocuité de la téléphonie mobile, mais certains experts de ce rapport avaient livré auparavant leurs conclusions dans un document d’un opérateur de téléphonie mobile (Le Parisien, 17 avril 2003)

                - en 2005, après la démission du professeur Zmirou, directeur scientifique de l’AFSSE, le Président Guy Paillotin provoque la stupéfaction au Sénat quand il déclare la non validité des expertises réalisées par l’AFSSE (Le Parisien, 14 octobre 2005)

                - en 2006, les enquêtes effectuées par l’Inspection Générale des AffairesSociales (IGAS) et l’Inspection Générale de l’Environnement (IGE) sur lesexpertises de l’AFSSE, aujourd’hui AFSSET, révèlent des défaillances, desinsuffisances, voire des irrégularités, et surtout que des expertsrapporteurs avaient des liens directs ou indirects avec les opérateurs detéléphonie mobile (Le Parisien, 13 septembre 2006)

 

Aujourd’hui, il est clairement établi que les différents rapports de l’AFSSE /AFSSET sont considérés comme défaillants et caducs, donc non opposables à la justice et à l’administration.

Au final, trop de lobbying industriel, peu ou pas assez d’éthique d’indépendance des experts, absence de transparence, et désinformation permanente engendrent la suspicion des usagers, des investisseurs (le Figaro, 18 mai 2006) et des assureurs, ce qui entrave et freine le développement économique et technologique.

4/ Les problèmes de compatibilité électromagnétique (CEM) dus aux émetteurs (radios, micro-ondes, radars, antennes de bases, téléphones portables...) qui entraînent des dysfonctionnements sur les appareils et les matériels sont attestés et ils s’expliquent par l’apparition de courants parasites induits dans les structures métalliques des bâtiments, mais aussi dans les circuits électriques et électroniques, des appareils médicaux (des implants actifs et inactifs), industriels, ménagers, voire de bureautique.

Tous ces phénomènes perturbateurs sont aussi généralement réglementés par des directives et des normes européennes qui précisent que tous les équipements susnommés doivent être conçus et fabriqués de façon à garantir:

-

que les perturbations électromagnétiques qu’ils produisent ne dépassent pas un niveau tel qu’elles empêchent les autres équipements électriques et électroniques de fonctionner (émissivité)

-

qu’ils possèdent une innocuité suffisante compte tenu de l’utilisation pour laquelle ils sont prévus (immunité)

 

Aujourd’hui, on aurait pu croire que les directives et les normes CEM successives allaient progressivement résoudre les problèmes de compatibilité électromagnétique, tant pour la conception des équipements que pour les règles d’installation et d’utilisation.

Il n’en est rien si l’on se réfère aux divers incidents constatés sur le terrain, car

l’environnement électromagnétique n’est presque jamais pris en considération et les limites normalisées ne sont pas ou peu respectées.

EN CONCLUSION

Il suffit de comparer le volume imposant des travaux scientifiques effectués depuis plus de trente ans dans ce domaine, au volume des expertises. des contre-expertises, des procès, pour se rendre compte que les problèmes sont bien réels.

Il serait souhaitable qu’une politique cohérente et courageuse, en pollution électromagnétique, soit mise en place en Europe. Il conviendrait de créer des structures pour informer les usagers, les travailleurs et pour former les décideurs, à condition d’écarter tout lobbying.

Ainsi les gouvernements devraient être incités à adopter des directives et des recommandations portant sur l’exposition aux champs électromagnétiques du grand public et des professionnels en s’inspirant du Principe de Précaution et du Principe ALARA déjà préconisés par la Résolution A3-0238/94 du rapport Paul Lannoye et du rapport Gianni Tamino en 1998.

Pour ce faire, dans le cadre des technologies de communications par hyperfréquences ou micro-ondes comme la téléphonie mobile et les antennes­

relais,

des

mesures conservatoires

faciles

 à

 appliquer

 sont

 à

 prendre

très

rapidement:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1)

Imposer

 aux

 constructeurs

de

téléphones

portables

 ou

 sans

fil

 un

                                 

 

marquage visible du DAS (Débit d’Absorption Spécifique) sur les boîtiers et la fourniture d’un kit mains libres filaire.

2) Limiter l’utilisation des téléphones mobiles et sans fil pour les jeunes enfants et adolescents, voire les déconseiller pour les moins de 15 ans particulièrement vulnérables, et condamner les industriels communiquant à destination de ces cibles.

3) Limiter l’exposition maximale admissible pour le public dans les lieux de vie afin de prendre en compte les effets sanitaires à long terme :

-soit dans la gamme des fréquences ELF, de 5 Hertz à 10 kiloHertz, à 0,25 microTeslas pour la densité du flux magnétique et 25 V/m pour l’intensité du champ électrique -soit dans la gamme des fréquences VLF et LF, de 10 kiloHertz à 300 kiloHertz, à 24 milliAmpère par mètre pour l’intensité du champ magnétique et 2.5 V/m pour l’intensité du champ électrique -soit dans la gamme des fréquences RF et HF, de 300 kiloHertz à 300 GigaHertz, à 8 milliAmpère par mètre pour l’intensité du champ magnétique et 1 V/m pour l’intensité du champ électrique

4) Faire respecter les normes afférentes à la compatibilité électromagnétique, tant sur l’émissivité que sur l’immunité, dans les lieux de vie et dans l’environnement proche et résidentiel afin de prévenir tout dysfonctionnement pouvant avoir des conséquences graves sur les biens et les personnes

5) Concevoir des zones blanches (sans communication sans fil) dans les villes afin

de

permettre

 leur

 accès

aux

 personnes

hypersensibles

 aux

 champs

électromagnétiques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pierre Le Ruz

 

 

fait à Rennes, le 8 octobre 2006.

Centre de  Recherche et d’Information Indépendantes sur les Rayonnements Electromagnétiques Association 1901  N° 0723011863  - 11 rue Edith Piaf 72 000 Le Mans contact@criirem.org -tél : 02 43 21 18 69 -www.criirem.org

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 18:43

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Centre de Recherche et d’Information Indépendantes Sur les Rayonnements Electromagnétiques

Téléphones mobiles et antennes relais

Quels risques réels pour les biens et les personnes ? Quelles directives réalistes pour l’avenir ?

par Pierre Le Ruz, Dr en Physiologie Président de la Commission Scientifique du (riirem 11 rue Edith Piaf 72000 Le Mans Tel/Fax 00 33 2 43 21 18 69 contact@criirem.org

Aujourd’hui, avec les progrès de la technologie et les besoins sans cesse accrus en énergie électrique, l’exposition aux rayonnements a terriblement augmenté. Aussi des questions cruciales se posent concernant les limites de sécurité tant pour les matériels que pour la santé.

1/ des bilans exhaustifs réalisés dès 1980 à partir des études scientifiques et militaires sur les risques afférents aux Rayonnements Non Ionisants (RNI) ont révélé des effets nocifs sur les biens et les personnes provoqués par l’exposition tant aux ondes d’Extrêmement Basse Fréquence (EBF ou ELF) qu’aux ondes Radio Fréquences (RF) et Hyperfréquences (HF).

Depuis dans le domaine de la technologie des communications micro-ondes ou hyperfréquences, afférents aux téléphones mobiles et aux antennes-relais, il s’est avéré que plus de 400 études internationales ont mis en évidence des risques pour la santé des utilisateurs de téléphones portables et des riverains d’antennes relais. Il suffit pour s’en convaincre de citer la chronologie des travaux connus par tous les spécialistes : FRITZE (1997), LIAKOURIS (1998), LAI (1993), OFTEDAL (2000), CARLO (2000), LEBEDEVA (2001), HINRIKUS <2001), SANDSTROM (2001), BALZANO (2002), HAMBLIN (2002), HUBER (2002), MICHELOZZI (2002), SANTINI (2002, 2003), WILEN (2003), SALFORD (2003), ADLKOFER (2004), LONN (2004), WOLF (2004), ABURUKEN (2005), STEWART (2005), HARDELL (2006), HUTTER (2006), SCHUZ (2006)...

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Centre de Recherche et d’Information Indépendantes Sur les Rayonnements Electromagnétiques

La synthèse de toutes ces études fait ressortir que l’épidémiologie, ainsi que l’expérimentation in vivo et in vitro, démontrent principalement quel’exposition à certains rayonnements d’Extrêmement Basses Fréquences(EBF ou ELF) peut augmenter les risques de leucémie infantile et qu’il existe aussi des risques accrus de tumeurs cérébrales suite à une utilisation à long terme des téléphones portables.

De plus ces travaux réactualisent un concept de médecine aéronautique etspatiale, le syndrome des micro-ondes ou des hyperfréquences, objectivé par des troubles neuro-endocrino-immunitaires (atteintesasthéniques, dystoniques, cardiovasculaires, diencéphaliques, cutanés, des organes des sens...) associés à des effets promoteurs et copromoteurs decancers (leucémies, tumeurs cérébrales, astrocytomes...)

Enfin des études en laboratoire sur la cancérogénèse ont mis en évidence que l’hypersensibilité aux champs électromagnétiques serait due en partie à une prédisposition génétique.

2/ dans de nombreux pays, de nombreux médecins et scientifiques ontmanifesté publiquement leurs inquiétudes au regard des pathologiesdéveloppées par certains patients riverains d’antennes relais et utilisateursde téléphones portables. Citons ici pour mémoire :

-l’appel de Salzbourg (Autriche), en 2000

-l’appel de Fribourg (Allemagne), en 2002

                - la résolution de Catania (Italie), en 2002

                - l’appel de Bamberg (Bavière), en 2004  -l’appel d’Helsinski (Finlande), en 2005  -l’appel d’IDEA, association de médecins irlandais, en 2005

 

-le rapport Stewart, et ses déclarations dans le Times (Angleterre), en 2005

-l’appel de l’Australian Center for Radiofrequency Bioeffects Research (ACR8R),  en 2005 -l’appel du Comité National Russe pour la Protection contre les Radiations  Non-Ionisantes (RNCNIRP), en 2005

-le manifeste de la Dutch Platform for Health and the Environnement (Pays-Bas)   en 2005

- la résolution de Benevento (Italie), en 2006

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Centre de Recherche et d’Information Indépendantes Sur les Rayonnements Electromagnétiques

Tous demandent, en raison des signes précoces d’atteintes sanitaires et de l’absence de consensus scientifique sur l’innocuité des technologies de communication hyperfréquences ou micro-ondes, l’application du principe de précaution et du principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable) déjà préconisés par la résolution A3-0238/94 du rapport Paul Lannoye en 1994 et du rapport Gianni Tamino en 1998.

3/ De graves dysfonctionnements des institutions gouvernementales de sécurité sanitaire remettant en cause les expertises officielles tendant à conclure à l’innocuité de la téléphonie mobile et des antennes-relais ont été récemment révélées au public. A ce sujet, en France, il faut ici rappeler les faits suivants:

                - en 2003, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement (AFSSE) présente un rapport qui conclut à l’innocuité de la téléphonie mobile, mais certains experts de ce rapport avaient livré auparavant leurs conclusions dans un document d’un opérateur de téléphonie mobile (Le Parisien, 17 avril 2003)

                - en 2005, après la démission du professeur Zmirou, directeur scientifique de l’AFSSE, le Président Guy Paillotin provoque la stupéfaction au Sénat quand il déclare la non validité des expertises réalisées par l’AFSSE (Le Parisien, 14 octobre 2005)

                - en 2006, les enquêtes effectuées par l’Inspection Générale des AffairesSociales (IGAS) et l’Inspection Générale de l’Environnement (IGE) sur lesexpertises de l’AFSSE, aujourd’hui AFSSET, révèlent des défaillances, desinsuffisances, voire des irrégularités, et surtout que des expertsrapporteurs avaient des liens directs ou indirects avec les opérateurs detéléphonie mobile (Le Parisien, 13 septembre 2006)

 

Aujourd’hui, il est clairement établi que les différents rapports de l’AFSSE /AFSSET sont considérés comme défaillants et caducs, donc non opposables à la justice et à l’administration.

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Au final, trop de lobbying industriel, peu ou pas assez d’éthique d’indépendance des experts, absence de transparence, et désinformation permanente engendrent la suspicion des usagers, des investisseurs (le Figaro, 18 mai 2006) et des assureurs, ce qui entrave et freine le développement économique et technologique.

4/ Les problèmes de compatibilité électromagnétique (CEM) dus aux émetteurs (radios, micro-ondes, radars, antennes de bases, téléphones portables...) qui entraînent des dysfonctionnements sur les appareils et les matériels sont attestés et ils s’expliquent par l’apparition de courants parasites induits dans les structures métalliques des bâtiments, mais aussi dans les circuits électriques et électroniques, des appareils médicaux (des implants actifs et inactifs), industriels, ménagers, voire de bureautique.

Tous ces phénomènes perturbateurs sont aussi généralement réglementés par des directives et des normes européennes qui précisent que tous les équipements susnommés doivent être conçus et fabriqués de façon à garantir:

-

que les perturbations électromagnétiques qu’ils produisent ne dépassent pas un niveau tel qu’elles empêchent les autres équipements électriques et électroniques de fonctionner (émissivité)

-

qu’ils possèdent une innocuité suffisante compte tenu de l’utilisation pour laquelle ils sont prévus (immunité)

 

Aujourd’hui, on aurait pu croire que les directives et les normes CEM successives allaient progressivement résoudre les problèmes de compatibilité électromagnétique, tant pour la conception des équipements que pour les règles d’installation et d’utilisation.

Il n’en est rien si l’on se réfère aux divers incidents constatés sur le terrain, car

l’environnement électromagnétique n’est presque jamais pris en considération et les limites normalisées ne sont pas ou peu respectées.

Centre de  Recherche et d’Information Indépendantes sur les Rayonnements Electromagnétiques Association 1901  N° 0723011863  - 11 rue Edith Piaf — 72 000 Le Mans contact@criirem.org -tél : 02 43 21 18 69 -www.criirem.org

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EN CONCLUSION

Il suffit de comparer le volume imposant des travaux scientifiques effectués depuis plus de trente ans dans ce domaine, au volume des expertises. des contre-expertises, des procès, pour se rendre compte que les problèmes sont bien réels.

Il serait souhaitable qu’une politique cohérente et courageuse, en pollution électromagnétique, soit mise en place en Europe. Il conviendrait de créer des structures pour informer les usagers, les travailleurs et pour former les décideurs, à condition d’écarter tout lobbying.

Ainsi les gouvernements devraient être incités à adopter des directives et des recommandations portant sur l’exposition aux champs électromagnétiques du grand public et des professionnels en s’inspirant du Principe de Précaution et du Principe ALARA déjà préconisés par la Résolution A3-0238/94 du rapport Paul Lannoye et du rapport Gianni Tamino en 1998.

Pour ce faire, dans le cadre des technologies de communications par hyperfréquences ou micro-ondes comme la téléphonie mobile et les antennes­

relais,

des

mesures conservatoires

faciles

 à

 appliquer

 sont

 à

 prendre

très

rapidement:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1)

Imposer

 aux

 constructeurs

de

téléphones

portables

 ou

 sans

fil

 un

                                 

 

marquage visible du DAS (Débit d’Absorption Spécifique) sur les boîtiers et la fourniture d’un kit mains libres filaire.

2) Limiter l’utilisation des téléphones mobiles et sans fil pour les jeunes enfants et adolescents, voire les déconseiller pour les moins de 15 ans particulièrement vulnérables, et condamner les industriels communiquant à destination de ces cibles.

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3) Limiter l’exposition maximale admissible pour le public dans les lieux de vie afin de prendre en compte les effets sanitaires à long terme :

-soit dans la gamme des fréquences ELF, de 5 Hertz à 10 kiloHertz, à 0,25 microTeslas pour la densité du flux magnétique et 25 V/m pour l’intensité du champ électrique -soit dans la gamme des fréquences VLF et LF, de 10 kiloHertz à 300 kiloHertz, à 24 milliAmpère par mètre pour l’intensité du champ magnétique et 2.5 V/m pour l’intensité du champ électrique -soit dans la gamme des fréquences RF et HF, de 300 kiloHertz à 300 GigaHertz, à 8 milliAmpère par mètre pour l’intensité du champ magnétique et 1 V/m pour l’intensité du champ électrique

4) Faire respecter les normes afférentes à la compatibilité électromagnétique, tant sur l’émissivité que sur l’immunité, dans les lieux de vie et dans l’environnement proche et résidentiel afin de prévenir tout dysfonctionnement pouvant avoir des conséquences graves sur les biens et les personnes

5) Concevoir des zones blanches (sans communication sans fil) dans les villes afin

de

permettre

 leur

 accès

aux

 personnes

hypersensibles

 aux

 champs

électromagnétiques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pierre Le Ruz

 

 

fait à Rennes, le 8 octobre 2006.

Centre de  Recherche et d’Information Indépendantes sur les Rayonnements Electromagnétiques Association 1901  N° 0723011863  - 11 rue Edith Piaf — 72 000 Le Mans contact@criirem.org -tél : 02 43 21 18 69 -www.criirem.org

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 18:13

N° 1822
ASSEMBLÉE NATIONALE

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

TREIZIÈME LÉGISLATURE

Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 8 juillet 2009.


 

PROPOSITION DE LOI

visant à limiter le voltage et encadrer le déploiement des antennes relais,

(Renvoyée à la Commission des affaires économiques, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

présentée par Mesdames et Messieurs

Pierre MOREL-A-L’HUISSIER, Christian VANNESTE, Georges TRON, Yannick FAVENNEC, André WOJCIECHOWSKI, Lionnel LUCA, André SCHNEIDER Jean-Pierre DECOOL, Gérard VOISIN, René-Paul VICTORIA, Michel TERROT, Jean-François CHOSSY, Marie-Jo ZIMMERMANN, Henri PLAGNOL, Jean-Louis CHRIST, Jean-Claude FLORY, Pierre MÉHAIGNERIE, Yvan LACHAUD, Jacques Alain BÉNISTI, Daniel FASQUELLE, Josette PONS, Jacques GROSPERRIN, Georges COLOMBIER et Bernard PERRUT,

députés.

EXPOSÉ DES MOTIFS

MESDAMES, MESSIEURS,

Le marché de la téléphonie mobile est en forte évolution au niveau mondial depuis le début des années 1990. Fin 2008, la France comptait 56,7 millions d’utilisateurs actifs. 

Ainsi, en moins de 15 ans, les réseaux de téléphonie mobile ont couvert plus de 99 % de la population française. 

Leur déploiement se poursuit aujourd’hui pour répondre à l’augmentation du trafic, aux exigences de qualité et de couverture géographique des clients, mais aussi pour permettre à ces derniers de bénéficier des nouveaux services multimédias et de l’Internet mobile. 

La population a ainsi pu observer l’installation d’un grand nombre d’antennes sur des pylônes, des édifices publics et, en ville, sur des immeubles de bureaux et des bâtiments d’habitation. On compte aujourd’hui environ 49 000 antennes relais sur le territoire.

Cependant, l’importance de la place prise par la téléphonie mobile et son intérêt au quotidien  n’empêche pas l’inquiétude d’une certaine fraction de la population devant la multiplication des antennes souvent perçue comme anarchique. Ces inquiétudes concernent notamment le risque de développement de cancers et de troubles fonctionnels, tels que des difficultés d’attention, des troubles de l’humeur ou du comportement.

Pourtant, l’Organisation mondiale de la santé a reconnu que « compte tenu des très faibles niveaux d’exposition et des résultats des travaux de recherche obtenus à ce jour, il n’existe aucun élément scientifique probant confirmant d’éventuels effets nocifs des stations de base et des réseaux sans fil pour la santé (1) ».

En outre, à ce jour, les différents groupes d’experts nationaux et internationaux qui ont publié des rapports de synthèse sur ce sujet (plus de vingt groupes d’experts se sont ainsi exprimés à travers le monde : France, Grande-Bretagne, Espagne, Suède, Canada, Pays-Bas, États-Unis…) ne

(1) Champs électromagnétiques et santé publique, stations de base et technologies sans fil, aide mémoire n°304 de l’OMS, mai 2006.

retiennent pas, en l’état des connaissances actuelles, l’hypothèse d’un risque sanitaire pour la santé des personnes vivant à proximité des antennes-relais.

Toutefois, certains travaux scientifiques ou études internationales nuancent les positions défendues par les autorités sanitaires quant à l’impact des ondes électromagnétiques sur la santé humaine. À titre d’exemple, le programme de recherche européen REFLEX a montré le risque d’incidence des ondes sur l’ADN.

Ainsi, les ondes électromagnétiques ne génèrent, a priori et en l’état actuel des connaissances, que des effets thermiques sur le corps humain. À court terme, il semble donc qu’aucun effet indésirable ne soit à craindre.

Néanmoins, une autre question intéresse le monde scientifique depuis plusieurs années : l’effet d’une exposition de faible intensité – mais prolongée dans le temps – de rayonnements électromagnétiques sur les organismes biologiques. 

Sur ce point, les études menées n’ont jusqu’à présent pas permis de trancher la question de façon significative, d’une part par manque de recul

– le téléphone portable n’existant que depuis 20 ans – et d’autre part, parce qu’il est très difficile d’isoler une cause spécifique dans un environnement quotidien sur ce type d’effet. Le mode de vie, la pollution et l’environnement sont autant de facteurs entrant en jeu et se combinant dans la prise en compte du risque.

L’éventualité d’un risque de santé publique lié aux installations de radiotéléphonie mobile est d’ailleurs prise en compte par les textes. La France adhère à la recommandation 1999/519/CE du Conseil de l’Union européenne qui a été transposée par le décret n° 2002-775 du 3 mai 2002 relatif aux valeurs limites d’exposition du public aux champs électro­magnétiques émis par les équipements utilisés dans les réseaux des télécommunications ou par les installations radioélectriques. Par conséquent, les valeurs limites actuelles en France sont de :

                        – 41 V/m pour le GSM 900 ;

                        – 58 V/m pour le GSM 1800 ;

                        – 61 V/m pour l’UMTS.

 

Pourtant, certains pays européens ont déjà considérablement baissé leur taux d’exposition. Pas moins de neuf d’entre eux, comme notamment la Grèce, l’Autriche et la Belgique, ont ainsi réduit leur limite d’exposition à 3 V/m. D’autres comme le comté de Salzburg en Autriche a baissé sa valeur de référence à 0,6 V/m.

Quoi qu’il en soit, les pouvoirs publics sont actuellement confrontés à l’inquiétude légitime des citoyens qui réclament en la matière l’application du principe de précaution selon lequel « l’absence de certitude, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommage grave ».

Cependant, malgré des condamnations successives (CA Versailles, TGI de Carpentras ou d’Angers), le Conseil d’État n’a jamais accepté de retenir l’application de ce principe pour justifier le refus d’installation d’une antenne-relais. (Conseil d’État, 22 août 2002, Société SFR c/ Commune de Villeneuve-Loubet et Vallauris ; Conseil d’État, 29 octobre 2003, commune de St-Cyr-L’École c/ OF ; Conseil d’État, 20 avril 2005, AIPE c/ Bouygues).

Également, le sujet des antennes relais doit être appréhendé sous l’angle d’une problématique lié à l’urbanisme et au paysage, en tant qu’il relève d’une réelle préoccupation esthétique, d’une pollution visuelle et d’une dégradation du milieu qui touche directement à la qualité de vie des citoyens.

En effet, même si elles respectent les dispositions réglementaires (code de l’urbanisme et de l’environnement) et locales, certaines antennes relais peuvent être mal acceptées pour des raisons esthétiques. Il semble donc fondamental d’encadrer et de maitriser le développement de ces installations afin d’en limiter la prolifération anarchique. 

Face à toutes ces considérations il apparaît aussi urgent qu’indispensable de limiter le voltage et d’encadrer l’implantation des antennes relais de téléphonie mobile.

Tel est, Mesdames, Messieurs, l’objet de la présente proposition de loi que je vous demande de bien vouloir adopter.

PROPOSITION DE LOI

Article 1er

 I. – Après l’article L. 33-1 du code des postes et des communications électroniques, sont insérés deux articles L. 33-1-1 et L. 33-1-2 ainsi rédigés :

« Art. L33-1-1. – Les équipements utilisés dans les réseaux de télécommunications ou par les installations radioélectriques sont obligatoirement installés à une distance d’au moins 300 mètres d’un bâtiment d’habitation ou d’un établissement dit sensible.

 « Les établissements visés sont les crèches, les établissement scolaires du primaire et du secondaire, les maisons de retraite et les établissements de santé.

 « Une dérogation est admise en zone urbaine où une antenne relais ne peut être installée à moins de 100 mètre d’un établissement sensible.

 « La valeur limite d’exposition du public aux champs électromagnétiques émis par les antennes relais de téléphonie mobile est fixée à 0,6 volt par mètre.

« Art. L33-1-2. – Une commission de suivi est mise en place au niveau départemental.

 « Elle est composée des élus concernés, de représentants des exploitants des réseaux, de représentants des associations de protection de l’environnement et de la santé.

 « Elle a pour mission de suivre et d’évaluer la mise en œuvre de la réglementation relative aux équipements, de prescrire et de dresser le bilan des campagnes annuelles de mesure de l’intensité des ondes électromagnétiques. »

 II. – L’article L. 96-1 du code des postes et des communications électroniques est ainsi modifié :

 1° À la première phrase, les mots : « , sur sa demande, » sont supprimés ;

 2° À la première phrase, après le mot : « dossier », est inséré le mot : « annuel » ;

 3° La première phrase est ainsi complétée : « précisant, notamment, l’emplacement de chaque antenne relais ainsi que le schéma de déploiement prévisionnel détaillant les projets de l’opérateur dans la commune. »

Article 2

 Après l’article L. 1333-21 du code de la santé publique sont insérés deux articles L. 1333-22, L. 1333-23 ainsi rédigés :

« Art. L. 1333-22. – Des informations relatives aux risques sanitaires et environnementaux des antennes relais de radiotéléphonie mobile sont consultables en mairie par tous les citoyens qui en font la demande.

 « Chaque année, les communes dressent l’inventaire des lieux d’implantation et des valeurs d’exposition aux champs électromagnétiques des antennes relais situées sur leur territoire. Ces informations relatives aux risques sanitaires et environnementaux des antennes relais sont consultables en mairie par les administrés qui en font la demande.

 « Un décret en Conseil d’État détermine les conditions d’application du présent article.

« Art. L. 1333-23. – Lorsque des pathologies liées au fonctionnement des équipements radioélectriques sont constatées, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement doit être saisie par le maire ou un professionnel de santé. »

Article 3

 Après le chapitre III du titre V du livre V de la partie législative du code de l’environnement est inséré un chapitre IV ainsi rédigé :

« CHAPITRE IV « Antennes relais »

« Art. L. 554-1. – Chaque antenne est installée dans un souci d’intégration paysagère la plus adaptée à la qualité architecturale et esthétique de l’emplacement et permettant de remplir les objectifs de couverture radio. »

 « L’intégrité visuelle des bâtiments, des infrastructures et des paysages alentours doit être respectée. »

« Art. L554-2. – Le partage des sites radioélectriques est privilégié, dans la mesure du possible et sous réserve de faisabilité technique, entre les opérateurs de téléphonie mobile.

 « Les projets d’antennes-relais des opérateurs sont regroupés sur un même emplacement et les nouvelles antennes sur un même support.

« Art. L554-3. – Le principe de précaution, visé à l’article L. 110-1 du code de l’environnement s’applique aux activités de communications électroniques.

 « Les maires et les représentants des collectivités territoriales peuvent s’opposer sur leur territoire à toute implantation d’antennes relais de téléphonie mobile qui porterait atteinte à ce principe.

« Art. L. 554-4. – Des procédures de concertation alliant des représentants des services déconcentrés de l’État, des collectivités territoriales, de l’Agence nationale des fréquences et des opérateurs des télécommunications sont mises en place. Leur mission est notamment d’examiner les projets d’équipement, leur insertion dans l’environnement et de gérer les éventuels conflits de voisinage provoqués par l’installation d’antennes relais.

« Art. L. 554-5. – Les communes ou les groupements de communes définissent le ou les périmètres dans lesquels l’installation de ces équipements est autorisée.

 « Cette définition est précédée d’une consultation des populations et des associations de protection de l’environnement. »

Article 4

 Après le chapitre III du titre VII du livre IV de la partie législative du code de l’urbanisme, est inséré un chapitre IV ainsi rédigé :

« CHAPITRE IV « Construction d’antennes relais

« Art. L. 474-1. – L’obtention d’un permis de construire est obligatoire pour l’implantation de toute antenne relais quelque soit sa superficie hors œuvre brute ou sa hauteur haut dessus du sol.

« Art .L. 474-2. – Les communes font figurer un plan de répartition des antennes relais dans le plan local d’urbanisme. »

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26 décembre 2001 3 26 /12 /décembre /2001 13:11

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4 octobre 2001 4 04 /10 /octobre /2001 14:23

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5 août 1970 3 05 /08 /août /1970 17:44

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14 juillet 1911 5 14 /07 /juillet /1911 06:01

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En Lozère, le département le moins peuplé de France, les autorités locales et les opérateurs s’entêtent à vouloir implanter une antenne de radiotéléphonie mobile de 35 mètres de haut au cœur du hameau de Verdezun, commune du Malzieu-ville…Ubuesque, potentiellement dangereuse pour la santé, destructrice d’un paysage splendide cette décision ne doit pas aboutir !

 

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